L'Allemagne entre dans une nouvelle séquence. Elle était jusqu'ici le réservoir d'épargne de l'Europe, hostile aux transferts et exigeant en tant que créancier de ses partenaires une discipline financière pour garantir la qualité de ses créances détenues sur le reste de l'Europe. Bref, c'était aux autres de s'adapter à la loi de l'euromark. On connaît les effets de cette intransigeance pour les économies les plus fragiles. Les années post-covid ont ouvert ce qui apparaît désormais comme une parenthèse, où le pays a lâché du lest sur tous les plans. Dérogeant trois années consécutives au fameux frein de l'endettement qui cadenassait ses possibilités d'emprunt public. [...]